Itinéraire 2: Santa Susanna - Pineda de Mar - Calella

CAN RATÉS TOURS DE GARDE

Attention, les pirates arrivent ! Comment puis-je savoir? Parce que je suis au sommet d'une tour de guet.
Ils ont été construits aux XVIe et XVIIe siècles en raison des nombreuses attaques de pirates, qui volaient et tuaient pour obtenir des marchandises, des produits d'épicerie et des objets de valeur.
Les tours servaient à surveiller et à avertir lorsqu'ils les voyaient venir, et aussi à se défendre et à se réfugier.

CARRER MONTSENY, 1, SANTA SUSSANA
GPS: 41.63968, 2.70868

ENIGMA

Trouvez et dessinez les armoiries de Can Ratés. Découvrez sa signification.

ENIGMA

Retrouvez le nom de toutes les tours de la commune sur la page Passatemps.

QU'EST-CE QUE LES TOURS DE GARDE ?

Ils sont connus depuis l'époque ibéro-romaine, mais c'est grâce aux nombreuses attaques de pirates lorsque la côte catalane s'est organisée pour se défendre aux XVe et XVIIIe siècles.

Les tours de guet ont été construites à des endroits stratégiques avec une communication facile entre elles. Ils servaient de mirador d'observation, de défense et aussi d'abri :

Observation : ils surveillaient le territoire et communiquaient le danger à la tour, au château le plus proche ou directement à la population par des signaux visuels, comme le feu, la fumée ou les miroirs.
Défense et abri : les tours étaient pourvues d'eau, de vivres mais aussi d'armes (armes simples et pièces d'artillerie). Sur la première ligne de mer, il y avait celles appelées artillades Torres ou Torre del Comú, c'est-à-dire des tours avec des canons qui se défendaient avant le débarquement.

En plus des tours de guet, certains bâtiments ont été fortifiés (église Pineda de Mar, fermes...) ou des murs ont été construits (Mataró).

Enfin, il y avait des tours plus éloignées (isolées ou rattachées à des fermes) qui servaient aussi de guet mais surtout de refuge. La plupart des tours conservées datent des XVIe et XVIIe siècles.

LES PIRATES

La piraterie est aussi ancienne que le commerce : les pirates étaient des voleurs de mer, qui volaient et tuaient pour des marchandises qu'ils revendaient ensuite à d'autres. Parfois, ils emmenaient aussi des gens pour les vendre comme esclaves ou pour obtenir des rançons à bon prix.

Les attaques sur la côte catalane remontent au Moyen Âge et en témoignent certaines des plus anciennes tours de la région : la Tour des Enchantés à Caldes d'Estrac, le château de Montpalau de Pineda, le château de Malgrat ou celui de Palafolls.

Dans cette première période, les attaques provenaient des Génois et des Français, mais aussi des Turcs ou des Barbares du Maghreb (d'où le nom populaire de "Tour du Maure"). Il y avait aussi des pirates à louer, c'est-à-dire lorsque quelqu'un chargeait les pirates de voler quelque chose (ils appelaient cela la "guerre des cœurs").

En raison des nombreuses tours qu'elle possédait, la côte du Maresme était connue sous le nom de Côte des Tours. Santa Susanna est l'une des municipalités du Maresme avec les tours les plus préservées :

TOUR MAR

Modèle cylindrique, c'est celui qui a le plus grand diamètre et celui qui est le plus proche de la mer.

Les quais du train sont au pied de la tour, un fait qui illustre parfaitement la fusion de la modernité et de la tradition dans la ville de Santa Susanna.

CAN BONET TOWER DOWN

Plan quadrangulaire. De la fin du XVe siècle et réformé en 1805.

TOUR CAN TARÉS

Attenant à une demeure seigneuriale du 17ème siècle. L'ensemble de cet ensemble, ainsi que l'immense piscine, plusieurs salles et de magnifiques jardins sont le théâtre de différentes manifestations culturelles - la Foire de la Magie - et d'expositions picturales.

TOUR DU MAS GALTER

Plante cylindrique et évasée au sommet. Situé sur la Carrer del Bou, à côté de la place Lola Anglada et du parc Colomer. Il appartient actuellement à la famille Pi.

2. LES SOURCES

3. BUNKER PLAGE DES DUNE

BUNKER PLAGE DES DUNE

Construit le 6 octobre 1938 par les brigades républicaines, il est en béton armé et repose sur un soubassement en pierre. A l'intérieur se trouvait une mitrailleuse.

Il faisait partie d'une ligne d'éléments défensifs (plus de 50 bunkers) qui ont été construits par les conseils républicains de la région du Maresme pour surveiller le territoire et se défendre contre les avions du côté franquiste venus de Majorque pour bombarder Barcelone pendant l'Espagne. Guerre civile (1936-1939).

Santa Susanna, alors connue sous le nom de Montagut de Mar, possédait deux fortifications : une plus grande stratégiquement située près du ruisseau (aujourd'hui perdue à cause de l'érosion marine) et ce bunker sur Platja de les Dunes.

Au cours des années 1940, l'armée les a maintenus comme postes d'observation pour se défendre contre une éventuelle invasion alliée (Seconde Guerre mondiale). Au cours des années cinquante, ils sont devenus des foyers pour des familles immigrées. Il est progressivement tombé dans l'oubli, jusqu'à ce qu'en 2015 le bunker soit récupéré comme élément historique.

4. AQUEDUC ROMAIN

LE SAVIEZ-VOUS?

Cet aqueduc s'appelait aussi le Pont du Diable, quelle peur ! Et là où va la Nationale II, va aussi sa route, qui atteint Rome !

ENIGMA

Comment s'appelait cette longue voie romaine ?

AQUEDUC ROMAIN

Vestiges d'un aqueduc romain qui permettait de surmonter les dénivelés du ruisseau Pineda pour transporter l'eau de la région de Can Bufí à la villa romaine de Can Roig et aux vergers environnants.

On estime qu'il avait une longueur d'environ 3,5 km et qu'il a épargné plusieurs cours d'eau. Actuellement, seuls deux tronçons sont visibles : la Font del Ferro et Can Cua, qui conserve quatre arcs et une partie d'un cinquième (29,30 mètres de long).

5. CHÂTEAU DE MONTPALAU

ABSURDITÉ

Dessine-toi dans le château et donne-toi un nom

CHÂTEAU DE MONTPALAU

Forteresse médiévale de plan carré (quelques murs subsistent) où se dressait au centre une tour cylindrique, actuellement en ruine.
À l'extérieur de l'enceinte fortifiée se trouvent les ruines de l'ancienne chapelle du château, dédiée à Saint Michel, documentée depuis le XIIe siècle.

Le territoire dominé par le seigneur du château de Montpalau allait d'Arenys à Hortsavinyà. Ce n'était cependant pas la résidence permanente du seigneur; il avait une fonction de surveillance et de défense et servait plutôt à intimider la paysannerie.

HISTOIRE

De son origine, il n'y a que des preuves qu'il apparaît mentionné dans un document de l'année 1089. Il appartenait à la maison comtale de Barcelone et au fil des siècles, il a changé de propriétaires, toujours nobles :

1035 : Umbert Odó (Umbert del Montseny ou de Sesagudes) puis passe à son fils, Guillem Umbert.
Guerau Ponç, vicomte de Gérone, seigneur de Cabrera et Àger.
1328 : il passe à la famille Cabrera, qui le conserve jusqu'au XVIe siècle.
Au fur et à mesure que le Moyen Age progresse, une fois le danger d'invasion sarrasine écarté et aussi pour des raisons de confort, la forteresse est abandonnée et les gens s'installent dans la plaine.
Guerres civiles de 1462-1472 et 1482-1486 : les paysans de Remença attaquent le château et il est pris par la Députation du Général, qui le cède à Bertran de Armendariz.
1474 : Anna de Cabrera, héritière de la vicomté, récupère la baronnie.
1574 : Luis Enrique de Cabrera, duc de Rioseco, vend les vicomtés de Cabrera et Bas - y compris les châteaux de Montpalau et Palafolls - à Francesc de Montcada et de Cabrera, comte d'Aitona et d'Osona.
1722 : en raison du mariage du dernier Montcada avec l'héritier de la famille Medinaceli, le château de Montpalau passe aux mains de cette maison ducale castillane.

PIRATES À PINEDA DE MAR

Une inscription sur le linteau du portail de l'église de Pineda de Mar fait référence à l'attaque sanglante subie par la ville le 1er août 1545 par des corsaires turcs menés par le célèbre Dragut.

Ça dit comme ça :

"Le 1er août du MDLV à l'aube, onze galères de Turcs mirent le peuple sur la plage ; ils brûlèrent les portes de l'église et de nombreuses maisons, et tuèrent et capturèrent les âmes de LXX, remontant jusqu'à la maison de Palau. A midi ils embarquèrent de nouveau . Pour protéger les villages, cette église de Pineda a été fortifiée"

LE BANDIT PINEDA DE MAR

Pau Gibert (Pineda de Mar 1782) était un bandit connu sous le surnom de Marin qui semait la terreur dans les régions entre Barcelone et la frontière française, dévalisant les fermes et les voyageurs.

Il a été initié au monde du banditisme par son oncle et avait un groupe composé, entre autres, d'Escabeiat, Cua Llarga, Musicot et Poca Roba.

En 1779, il était déjà considéré comme un danger public et fut emprisonné deux fois, mais s'évada. Finalement, lui et sa bande ont été capturés en 1782 par une escouade de 17 contrebandiers pour la récompense de 300 £. La même année, il est condamné à la peine capitale. Une fois la sentence exécutée, la tête et la main droite de Pau Gibert ont été exposées sur la voie publique pendant quelques jours, enfermées dans une cage attachée au sommet d'un poteau.

6. MUSÉE DU TOURISME - MUTUR

Vous n'êtes pas des touristes ? Eh bien, ils vous ont dédié un musée, allons-y !

Regarder, toucher, jouer, explorer... Voyager c'est découvrir : découvrez le musée autrement et en s'amusant avec des visites familiales et théâtralisées.

CARRER DE SANT JAUME, 321, CALELLA
GPS: 41.61719, 2.66147

Proposition de musée unique au monde. Un hommage au tourisme dans le but de montrer de manière attractive, didactique et participative l'histoire du tourisme et ses effets socioculturels et économiques au niveau mondial.

C'est une promenade à travers l'histoire du tourisme (des itinéraires des premiers voyageurs et explorateurs à nos jours du secteur); une approche émotionnelle de tout ce que représente le voyage en termes de découverte de nouvelles façons de faire et de penser, de l'enrichissement qu'apporte le voyage.

Elle tente également de montrer le tourisme comme moteur économique, comme vitrine de notre culture et de chacun d'entre nous, comme demandeur de notre patrimoine social et culturel ; et est un espace de recherche et de diffusion avec des propositions éducatives et pédagogiques pour la promotion de la culture touristique.

LA LÉGENDE DU LOUP CALELLA

La figure de la Llopa qui participe à la fusillade de la Festa Major provient d'une légende locale de la première moitié du XXe siècle qui fait la satire des habitants de Calella :

Un jour, Quico de ca l'Urrelli raconta avec enthousiasme aux gens de la taverne qu'il avait vu un loup en descendant le ruisseau de Can Comas. Et après quelques jours, il avait vu deux autres loups. Alarmé, il a été décidé de faire une expédition composée d'agriculteurs, de volontaires et de quelques sujets (police locale) pour chasser les animaux. Au milieu d'un champ de pommes de terre, ils trouvèrent les deux bêtes se prélassant au soleil. Ils leur ont tiré dessus, de telle sorte que l'un est mort et que l'autre a pu s'échapper. Le pauvre animal mort a été exposé sur le porche du potager du maire afin que toute la ville puisse aller le voir.

Une dame qui vivait dans un domaine situé entre Sant Pol de Mar et Calella était désespérée car elle avait perdu l'un de ses chiens loups qui gardait sa propriété. Lorsque le manoir du domaine lui expliqua qu'un loup était mort à Calella, la femme craignit le pire. En effet, leur chien Léa était décédé.

Depuis lors, chaque fois que le peuple calellan est mentionné dans les villes environnantes, les citoyens s'exclament "Calella, la Llopa!"

7. PARC DALMAU

Promenez-vous dans ce parc et trouvez l'élément surprise : un abri de la guerre civile (1937) avec quatre longues galeries où les gens s'abritaient des raids aériens.

Laissez-moi vous expliquer un peu plus : le 18 juillet 1936, des militaires ont voulu mettre fin au gouvernement de la République par la force et ont provoqué la guerre civile espagnole (1936-1939). L'armée de Franco a attaqué des villes et des villages avec des avions qui ont largué des bombes sur la population. Pour se protéger, des milliers d'abris anti-aériens, comme celui-ci, et des bunkers avec des mitrailleuses ont été construits dans toute la Catalogne.

CARRER DE SANT JAUME, 269, CALELLA
GPS: 41.61609, 2.65905.

ENIGMA

C'est le seul qui reste, mais... combien d'abris ont été construits à Calella pendant la guerre ?

ABSURDITÉ

Prends une photo pour prouver que tu l'as trouvé.

8. PHARE DE CALELLA

9. LES TOURS DE CALELLA

Regardez comme ils parlaient ! Pas de téléphones portables ni d'internet : avec des tours comme celles-ci, ils communiquaient de Montjuïc à La Jonquera. Il y en avait une tonne parce que c'était le #214 !

La communication par télégraphie optique se faisait en plaçant des tiges, qui signifiaient des chiffres et des lettres, dans différentes positions. Une tour a diffusé un message et celle à côté l'a vu et l'a répété à la tour suivante.

TURÓ DE LES TORRETES, CALELLA
GPS: 41.60792, 2.64185